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villiers president en 2007,
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4 février 2006

SAmedi 4 Fevrier 2006

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Conseil National du MPF
Un grand mouvement politique est né

Philippe de Villiers a lancé samedi son parti, le Mouvement Pour la France, à l'assaut du "système UMPS (UMP et PS) qui reproduit depuis 30 ans le même échec", avec un mot d'ordre de "patriotisme populaire" qui vise notamment l'électorat du FN.
"Ce matin, un grand mouvement politique est né", a lancé M. de Villiers devant une convention, à Paris, des cadres locaux de son mouvement, qui viennent d'être en partie renouvelés pour accompagner les nouvelles ambitions du parti.
Le maire d'Orange Jacques Bompard, nouvelle recrue après son départ du FN en septembre, figurait au premier rang de la salle, avec notamment Gérard Freulet, ancien élu FN d'Alsace.
Parmi la liste d'une quinzaine de nouveaux cadres remise à la presse, figuraient trois autres ex-responsables locaux du FN, mais aussi des anciens membres ou sympathisants de l'UMP, de l'UDF, un chevènementiste, et plusieurs nouveaux venus en politique.
"La ligne commune de ceux qui viennent au MPF, c'est de ne pas accepter le déclin de la France", a souligné M. de Villiers, dont le parti revendique aujourd'hui 16.500 adhérents et vise les 20.000 à courte échéance.
A la tribune, M. de Villiers a fait le portrait d'une "pauvre France", victime d'une "immigration massive et incontrôlée", d'une "islamisation rampante", d'un esprit d'initiative "brisé par Bruxelles", et d'une "mémoire brisée" par le "champion du monde de la repentance", Jacques Chirac.
Le candidat à l'élection présidentielle de 2007 a expliqué qu'il voulait "stopper l'islamisation de la France", par exemple en contrôlant plus strictement l'implantation des mosquées.
"Un étranger qui vient en France ne vit pas comme chez lui, il vit comme chez nous, c'est la francisation", a poursuivi le président du MPF.
M. de Villiers veut aussi "reprendre le pouvoir à Bruxelles" pour redonner la liberté de décision à la France, et se prononce, en matière économique, pour le libéralisme, mais derrière des frontières protectrices.
"Concurrence, que de crimes on commet en ton nom", a-t-il lancé, en évoquant l'offre de rachat d'Arcelor par le groupe Mittal, ou les délocalisations comme celles pratiquées par le groupe d'électroménager Seb.
Mais M. de Villiers a aussi souligné qu'il ne voulait pas se contenter d'être "un homme de la protestation", en allusion à Jean-Marie Le Pen, accusé par certains - comme Jacques Bompard- de ne pas avoir réellement cherché à prendre le pouvoir.
"Nous avons la volonté de garder nos idées (...) et de les porter au pouvoir", a-t-il lancé, en soulignant que le MPF entendait bien être présent non seulement à l'élection présidentielle et aux législatives de 2007, mais aussi aux prochaines municipales et cantonales de mars 2008.
"Je me sens très à l'aise au sein du MPF. J'ai retrouvé la ferveur d'un patriote, une véritable volonté de redorer le blason de la France", a déclaré dans les couloirs Gérard Freulet, ex-FN qui avait quitté le parti avec Bruno Mégret lors de la scission de 1999.
Pour M. Freulet, aujourd'hui conseiller municipal à Mulhouse, l'électorat du FN peut se laisser séduire par le MPF, parce que Jean-Marie Le Pen "a près de 80 ans et ne peut plus incarner l'espoir".
"J'ai quitté un souverainiste pour rejoindre un homme qui est le plus brillant des souverainistes", a pour sa part déclaré Alain Brochot-Denys, ancien candidat du pôle républicain de Jean-Pierre Chevènement en 2002 dans les Yvelines.

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