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villiers president en 2007,
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7 février 2006

Article du Figaro 6 fevrier 2006

En 2007, Villiers entend incarner une candidature «hors système»

Le Figaro

[06 février 2006]

Un nouveau logo, un nouveau site internet (www.pourlafrance.fr), un

tract-programme diffusé à un million d'exemplaires... Entré en campagne pour

l'élection présidentielle de 2007, Philippe de Villiers a assuré samedi à

Paris, en clôture du conseil national du Mouvement pour la France, que le

MPF allait devenir «un grand mouvement politique» représentant «la majorité

silencieuse», celle qui ne veut plus du «système UM-PS» (UMP et PS). «Je

suis l'homme du hors système, c'est-à-dire de tous les Français aujourd'hui

majoritaires qui ont décroché et qui n'acceptent plus les préconisations du

système UM-PS qui s'effondre sur lui-même et qui reproduit les mêmes

échecs», a lancé Philippe de Villiers, qui se veut le défenseur du

«patriotisme populaire».

En présence des nouveaux cadres locaux du Mouvement pour la France -

quelques anciens RPR, CNI, ou UDF, un chevènementiste, et plusieurs

ex-responsables du FN, dont Jacques Bompard, maire d'Orange, et Gérard

Freulet, ancien député FN, le président du MPF a égratigné, sans le citer,

Jean-Marie Le Pen. Philippe de Villiers ne se contentera pas d'être «un

homme de la protestation», car «nous avons la volonté de porter nos idées au

pouvoir».

Dans un discours-programme, Philippe de Villiers a dénoncé les «poisons

idéologiques qui gangrènent la classe politique», citant

«l'immigrationnisme», «l'européisme», «le communautarisme» et «le

socialisme».

Le champion de la lutte contre «l'islamisation rampante»

Insistant sur la nécessité de restaurer «l'identité française par une

politique d'immigration zéro», le président du MPF s'est dit «en désaccord

total» avec le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, qui préconise une

«immigration choisie et non subie» et qui veut, selon Philippe de Villiers,

«couvrir le territoire national de mosquées» !

Candidat à l'Elysée, l'élu vendéen se fera le champion de la lutte contre

«l'islamisation rampante». Et de marteler : «Un étranger qui vient en France

ne vit pas comme chez lui, il vit comme chez nous, c'est la francisation.»

Au passage, Philippe de Villiers a déploré le retrait de l'article 4 de la

loi «portant reconnaissance de la nation envers les rapatriés», et qualifié

Jacques Chirac de «champion du monde de la repentance».

Déplorant l'offre de rachat d'Arcelor par le groupe Mittal, ou la

délocalisation du groupe électroménager SEB, Villiers a attaqué le président

de la Commission européenne, José Manuel Barroso, qui avait affirmé à

l'Assemblée que la France se prenait pour le «malade imaginaire». «Le malade

imaginaire, c'est quelqu'un qui a été licencié le matin chez SEB ? Merci,

monsieur Barroso !»

Sophie Huet

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