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villiers president en 2007,
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13 janvier 2006

Article dans le Figaro du 12 janvier 2006

Villiers met en garde contre les «fausses alternances»

Le Figaro  12 janvier 2006

PHILIPPE DE Villiers repart en guerre contre l'«UM-PS», le parti présidé par

Nicolas Sarkozy et celui dirigé par François Hollande, dénonçant «un système

de fausse alternance, qui s'effondre sur lui-même, avec les mêmes politiques

qui se succèdent». En présentant hier ses voeux à la presse, le président du

Mouvement pour la France (MPF), qui revendique 16 500 adhérents, a expliqué

que sa candidature à la présidentielle de 2007 «n'est pas une candidature de

la majorité» mais «une candidature extérieure et libre». Philippe de

Villiers propose «la relève des idées et des hommes, en défendant l'idée

d'un «patriotisme populaire» face au «dépôt de bilan du consortium UM-PS»

qui «n'a cessé de tromper les Français».

Le député européen cible notamment ses attaques sur Nicolas Sarkozy, qui

préconise, selon lui, «une politique d'immigration choisie» avec une «traite

des cerveaux» préjudiciable aux «pays pauvres», alors qu'il réclame une

«politique d'immigration tarie» : pour Villiers, il est urgent de «rétablir

les contrôles aux frontières», de «mettre fin au regroupement familial»

autorisé depuis 1976, de «modifier le droit du sol» pour introduire la

notion de «mérite», et de «donner un seul droit aux sans-papiers, le billet

de retour», car «il n'est pas normal que les déboutés du droit d'asile

restent sur notre territoire».

Le Pen «est un professionnel de la protestation»

Tout en réaffirmant que le MPF est prêt à «accueillir tous ceux qui veulent

nous rejoindre» - «du Front national aux chevènementistes», comme l'a

précisé son bras droit, Guillaume Peltier - le président du MPF a estimé que

«le vote Villiers est un vote d'espoir, alors que le vote Le Pen est un vote

de désespoir». Et Villiers d'ajouter : «Moi, je suis un professionnel de la

politique, lui est un professionnel de la protestation. Il a prouvé qu'il ne

voulait pas le pouvoir, mais il veut faire un dernier exercice» en se

présentant en 2007, a encore ironisé Villiers.

Le MPF a déjà commencé à nommer de nouveaux présidents de fédération issus

du FN, tels Jacques Bompard, maire d'Orange, qui préside désormais la

fédération MPF du Vaucluse, ou Gérard Freulet, celle du Bas-Rhin.

Aujourd'hui, Louis Sénoville, ancien conseiller régional du FN en

Haute-Normandie, sera à son tour nommé président de la fédération MPF de la

Manche. Le MPF a aussi enregistré des ralliements de membres de l'UMP ou de

chevènementistes engagés pour le non au référendum sur la Constitution

européenne, selon Guillaume Peltier.

Lors du prochain conseil national du Mouvement pour la France, qui aura lieu

le 4 février à Paris, «beaucoup de nouvelles têtes nous auront rejoints»,

affirme Philippe de Villiers, qui entrera véritablement en campagne

présidentielle à l'automne 2006. Le MPF souhaite aussi avoir des candidats

dans les 577 circonscriptions législatives.

V¦ux de Villiers : le chef du MPF «envisage» d'être au second tour de la

présidentielle.

Libération jeudi 12 janvier 2006

L'année 2006 à peine entamée, Philippe de Villiers émet déjà des voeux pour

2007. Fort de la victoire du non au référendum et surfant sur ce qu'il

appelle la «guerre des banlieues», le président du Mouvement pour la France

(MPF) «envisage» carrément ¬ et sérieusement ¬ «d'être au second tour» de la

présidentielle. «Le vote MPF est un vote d'espoir quand le vote FN est un

vote de désespoir. Le Pen a prouvé plusieurs fois qu'il ne voulait pas le

pouvoir et qu'il n'effectuait qu'un dernier tour de piste», a-t-il lancé,

hier, lors de ses voeux à la presse.

Concurrent de Le Pen, Villiers a quasiment délivré un calque des

déclarations du leader frontiste lors de ses voeux, la semaine passée. «Il

faut libérer la France de la pieuvre de Bruxelles et mettre en place une

politique d'immigration zéro et de francisation, a martelé le président du

MPF. Pour cela, il faut rétablir les contrôles aux frontières, arrêter le

regroupement familial, modifier le droit du sol en y ajoutant les critères

de volonté et de mérite pour obtenir la citoyenneté française, et, enfin,

donner un seul droit aux sans-papiers : le billet de retour !»

Comme Le Pen, Villiers a dénoncé le «consortium UMPS» et s'est présenté

comme le chantre du «patriotisme populaire», le slogan de sa future campagne

présidentielle. Le chef du MPF, qui s'est targué d'avoir enregistré 8 000

adhésions en 2005 ¬ ce qui porterait à 16 500 le nombre total d'adhérents ¬,

a fait son mercato chez d'anciens élus frontistes ou mégrétistes. Après

Jacques Bompard, nommé à la tête de la fédération MPF du Vaucluse, Gérard

Freulet, conseiller municipal de Mulhouse, a été propulsé à la tête de la

fédération du Haut-Rhin, et Louis Sénoville, ancien conseiller régional de

Basse-Normandie, à la tête de la fédération de la Manche. Le MPF affirme

même avoir reçu l'adhésion d'Alain Brochot-Denys, ex-candidat

chevènementiste aux législatives 2002 dans les Yvelines. De nouvelles têtes

qui seront présentées le 4 février lors d'un conseil national.

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